Conditions pour le don d’organes

Tout le monde peut donner ses organes. Il n’existe aucune limite d’âge.

Tout le monde peut devenir donneur d’organes. Il n’existe aucune limite d’âge maximal au don d’organes. Lorsque se pose la question d’un éventuel don d’organes et que ce dernier a été consenti, le critère décisif reste l’état des différents organes.

Dans la plupart des cas, les personnes atteintes d’un cancer actif ne peuvent faire don de leurs organes. Mais généralement, après cinq années sans tumeur, le don d’organes est à nouveau possible. Dans ce cas-là également : au moment du décès, si la personne en question avait donné son consentement, des médecins spécialistes évaluent systématiquement si un don d’organe est possible ou non d’un point de vue médical. En plus d’une pathologie tumorale active, il existe d’autres contre-indications médicales absolues au don d’organes : une maladie à prions (Creutzfeldt-Jakob), la rage et une septicémie incurable (empoisonnement du sang). 

Dans tous les cas, il est donc pertinent de faire connaître son consentement au don d’organe.

Un enfant aussi peut être donneur d’organes. Les organes prélevés sur des enfants sont attribués en priorité à d’autres enfants. Si un enfant s’avère être un donneur potentiel, la décision revient à ses représentants légaux. En Suisse, le don d’organes n’est pas pratiqué sur les nouveau-nés jusqu’à l’âge de 28 jours pour des raisons éthiques et médicales.

Juridiquement, une personne ne peut être considérée comme donneur d'organes que si sa mort (cérébrale) a été constatée et si elle a consenti à un prélèvement avant son décès (art. 8, al. 1, loi sur la transplantation).